LE MANS miniatures Renault Espace F1

Caratéristiques :

• Carrosserie : Résine polyuréthane
• Plaque chassis injecté
• Jantes aluminium
• Inline crown and axles branded Slot-it
• Poids : 164 g

Les détails qui tuent : Le dessin des filaments de désembuage sur la vitre arrière et les parties carbone en décalcomanies et les lunettes de Ducarouge.

L’Espace F1 est un prototype automobile conçu en partenariat entre Renault et Matra. Il est présenté lors du salon de l’Automobile de Paris en 1994 pour commémorer la commercialisation 10 ans plus tôt du Renault Espace.

Il reprend les formes générales de l’Espace II. A cette époque Renault domine le marché européen du minivan, aussi parce qu’il est le seul à proposer ce genre de véhicules de série.

Contrairement à l’Espace II fabriqué en fibre de verre, la carrosserie de l’Espace F1 est en fibre de carbone et le châssis en carbone avec une structure en nid d’abeille d’aluminium. Quatre disques de freins en carbone ventilés assurent le freinage de ce véhicule lourd de 1300 Kg. Le tableau de bord est une réplique en  en carbone de la version route.

Equipé d’un moteur RS5, 10 cylindres en V de 3500 cm3 et 40 soupapes et d’une boîte de vitesses semi-automatique  6 rapports avec commandes au volant, l’Espace F1 est F1 puisque ce moteur est celui de la Williams FW15C qui a couru en Formule 1 lors de la saison précédente. Les sièges baquets rappellent aussi les sièges de F1. Sanglés via des harnais à trois points de fixation, les 4 occupants étaient scotchés à leur siège puisque le prototype pouvait atteindre les 100 Km/h en 6.9s et la vitesse de pointe de 310/320 Km/h. Les pneus Michelin sont des pneus de F1.

Les bas de caisse et les portières sont bruts de carbone aux ¾ de la hauteur tranche avec le jaune aux reflets vert nacré de la carrosserie. Un énorme aileron carbone surplombe le toit.

Seuls deux exemplaires ont été construits. Le premier est conservé au musée Matra à Romorantin, c’est le modèle qui a servi aux exhibitions sur piste et que nous avons choisi de reproduire. Il a ouvert le Grand Prix de France de Formule 1 en 1995 à Magnicours. Les prises d’air sont plus grandes que sur le second et les clips de fixation du capot sont apparents.

Le second est conservé au sein de la collection Renault à Flins. Les entrées d’air du pare-choc avant sont entourées d’aluminium, les jantes ont un dessin différent, semblables à des roues lenticulaires.

Le conducteur que nous avons choisi de mettre au volant est Gérard Ducarouge est un ingénieur français spécialisé dans le sport mécanique qui a marqué la Formule 1 pendant 20 ans. Il commence sa carrière chez Matra Sport en 1972 puis rejoint Ligier puis Alfa Roméo pour atterrir chez Lotus en 1983.  Et il termine sa carrière chez Matra, un retour aux sources au cours duquel il travaille sur différent projets en tant que directeur du développement international. C’est sous son égide que commence le programme de développement de l’Espace F1.